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dc.contributor.authorRoelens, Nathaliees_ES
dc.date.accessioned2014-10-02T12:31:48Z
dc.date.available2014-10-02T12:31:48Z
dc.date.issued2012es_ES
dc.identifier.citationCulture of communication / Communication of culture, 2012: 103-112. ISBN: 978-84-9749-522-6es_ES
dc.identifier.isbn978-84-9749-522-6es_ES
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/2183/13408
dc.description.abstract[Résumé] En matière de gestualité, on pourrait établir une gradation entre deux pôles : d’une part, le geste idéel qui s’efface comme tel, se résorbant dans la grâce, proche de l’écriture selon Valéry (L’âme et la danse, 1924) et, d’autre part, la gesticulation hystérique, exaltée, ostentatoire dont la découverte par Freud dans l’amphithéâtre de Charcot à la Salpétrière aurait donné naissance à la psychanalyse (Didi-Huberman). Dans ces deux cas extrêmes, le geste tend à s’annuler en faveur du pur mouvement. Toute une gamme de gestes plus ou moins signifiants se déclinent entre ces deux pôles, des plus codifiés, ritualisés ou hiératiques au moins codés. Ce sont ces derniers, au seuil du non-sens, comme les actes manqués, les tropismes, les tics nerveux, les maladresses qui retiendront notre attention. Ces « ‘scories’ de l’action programmée », relevant du Moi-chair, continuent cependant à faire sens selon Jacques Fontanille car leur parcours est légitimement « schématisable et signifiant » (Soma et Séma 2004, 41-42). Tout comme le cinéma permettait de faire voir l’« inconscient optique » (Benjamin), les représentations visuelles permettent de pétrifier la fugacité de ces gestes non programmés : coup de boule de Zidane, baiser bollywoodien de Richard Gere, chaussure envoyée sur et esquivée par Bush. Si ces gestes suscitent le rire ou l’émotion, c’est sans doute parce que la fluidité du vivant (comme degré zéro de la gesticulation) est affectée par « du mécanique », Bergson. La médiatisation transforme en tout cas ces gestes ponctuels et sans histoire en sujets d’actualité hautement chargés. Certains artistes se sont particulièrement employés à mettre en image ces gestes non intentionnels, équivoques ou de pure intensité : Francis Bacon par les zones de brouillage de la figure, Klossowski par des « solécismes visuels », Douglas Gordon dans son installation de 24 Hours Psycho (1993), par l’extrême ralenti. A chaque fois c’est donc une zone plastique qui est investie pour rendre visibles ces symptômes somatiques, ces affects à l’état pur, comme si la chair de l’image était nécessairement touchée par la chair du geste.es_ES
dc.language.isofraes_ES
dc.publisherUniversidade da Coruñaes_ES
dc.titleLes deux seuils de la gestualité: l'attitude et le mouvementes_ES
dc.typeinfo:eu-repo/semantics/conferenceObjectes_ES
dc.rights.accessinfo:eu-repo/semantics/openAccesses_ES


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