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dc.contributor.authorBeividas, Waldires_ES
dc.date.accessioned2014-10-02T12:31:38Z
dc.date.available2014-10-02T12:31:38Z
dc.date.issued2012es_ES
dc.identifier.citationCulture of communication / Communication of culture, 2012: 707-717. ISBN: 978-84-9749-522-6es_ES
dc.identifier.isbn978-84-9749-522-6es_ES
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/2183/13372
dc.description.abstract[Résumé] La théorie sémiotique s’est aujourd’hui décidément engagée dans l'intensification progressive d’un tournant phénoménologique : de l’immanence du texte on passe au monde de l’expérience ; d’une sémiose intra-textuelle, disons « à froid », on passe à une sémiose corporelle « à chaud » ; de l’intelligible au sensible vécu, du catégorique au tensif. La sémiotique sera celle du vécu ou ne sera pas: le verbe s’est fait (définitivement ?) chair. Dans ce tournant ou assomption phénoménologique on remarque quelque chose comme un empire surplombant, celui de la perception incarnée, en tant que première « couche » de signification. Désormais toutes nos vociférations sur le sens n’auront de sens qu’à partir des sens inaugurés par cette perception. Or, cette perception inondante dans la réflexion passe presque entièrement sous silence le rôle fondamental de l’acte arbitraire de fondation du signe, affecté à un rôle timide de « principe » plus ou moins technique du système linguistique. Cependant, en tant qu’Institution pure, « sans analogue » (Saussure), le langage impose à la saisie humaine un facteur sémiologique, un acte et un pacte sémiologique hors pair, dont le statut épistémologique devrait avoir la primauté logique sur toute perception du « monde » phénoménalisé (Merleau-Ponty). C’est à peine si ce grand philosophe est parvenu à frôler l’entendement de la portée d’un tel principe. Il nous incombe de franchir le pas suivant sous peine, autrement, de manquer de légitimité théorique pour concevoir une perception toujours-déjà « sémiotisée », qui pour saisir le monde en tant que déjà signifiant doit être sous-tendue elle-même par la grille d’un acte sémiologique lui procurant ses paramètres différentiels et valenciels, seule façon de comprendre l’émergence du sens et ses valeurs à partir du continu des données du monde. La condition phénoménologique de la perception humaine ne peut être que sémiologique.es_ES
dc.language.isofraes_ES
dc.publisherUniversidade da Coruñaes_ES
dc.titleSemiotique du vecu: Phenomenologie ou semiologie?es_ES
dc.typeinfo:eu-repo/semantics/conferenceObjectes_ES
dc.rights.accessinfo:eu-repo/semantics/openAccesses_ES


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